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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 19:56

J'aurais normalement du poster cet article hier, mais comme j'ai été pas mal occupé ces derniers temps je n'ai pas pu le faire.

Il y a quelques jours de ça, je me suis finalement décidé et j'ai donc rejoint l'équipe de K.BD, (qui ont eu la gentillesse de bien vouloir de moi ^^). Si bien que dorénavant tous les dimanches (ou lundi comme aujourd'hui) je relaierai les liens vers les articles de l'équipe.

Ce mois de septembre est consacré aux Fauves d'or d'Angoulême sur K.BD. La semaine dernière l'équipe avait présenté Maus. Cette semaine on vous présente La fièvre d'Urbicande dans la série Les Cités Obscures par Peeters & Schuiten.


http://chezmo.files.wordpress.com/2011/09/miniciteobscure1.png?w=114&h=115
Je vous invite donc à aller découvrir cet article ainsi que tous les autres sur le blog de K.BD.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 05:00

En ce samedi, quoi de mieux qu'un comic pour entamer le week-end ? Cet article entrera donc dans le cadre du PAL sèches de Mo' et de mon Reading Comic Challenge.


palseches-copie-1The reading Comics challenge logo2


Royal Space Force est un one shot de Warren Ellis (scénario) et Chris Weston (dessin) publié chez Delcourt depuis mars 2011. A noter que cet album avait déjà été publié en France en 2005 par Semic sous le nom Ministère de l'espace.


http://www.cablechronicles.com/wp-content/uploads/2011/03/rsfc.jpg
En 1945, le commando de G.I. censé mener à bien l'opération Paperclip se fait bombarder par les Anglais. Ces derniers avaient déjà fait main basse sur les scientifiques allemands ayant fabriqué les fusées V2 et comptent bien être les premiers à conquérir l'espace...

Mon avis :

Warren Ellis signe là une excellente uchronie qui nous montre ce qui aurait pu se passer (un "what if") si l'Angleterre avait tout fait pour remporter la course aux étoiles face aux russes et aux américains.

On voit qu'il s'est énormément documenté pour réaliser ce one-shot et que la conquête de l'espace est un sujet qui le passionne (ce qui est confirmé par les quelques pages de postface dans lesquelles il explique la génèse de cet album).

L'album est très bien construit et s'articule entre le passé (à partir de 1945) et le présent (en 2001 à l'époque) par le biais de flashbacks très bien pensés. On va suivre principalement John Dashwood, le visionnaire sans qui la conquête spatiale anglaise n'aurait pu être possible.

Tout le long de l'album une question demeure, comment les anglais dont le pays a été ravagé par la guerre ont pu se doter d'un ministère de l'espace et le financer. Jusqu'à la toute fin de l'album Ellis maintient le suspense à ce sujet et termine sur une révélation fracassante.

J'ai dévoré cet album car le sujet m'a beaucoup plu, le dessin de Weston est également très agréable à suivre et rend très crédible l'hypothèse formulée par Ellis. On a donc aucun mal à entrer de plein pied dans cette histoire, laquelle exprime bien toute la frustration de l'auteur à l'égard des politiques spatiales menées par les différents gouvernements.

En bref, une excellente uchronie qui plutôt que de simplement nous livrer ce qui aurait pu se passer, nous montre que c'est souvent grâce à des visionnaires prêts à tout que les choses évoluent. Un comics de SF vraiment sympa et à (re)découvrir.


Question bonus : vous aimeriez voyager dans l'espace ?

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 05:00

L'article du jour va compter pour le PAL sèches de Mo' et va me permettre de renouer avec la franco-belge que j'ai moins présentée ces derniers temps (mais elle a encore de l'avance sur les comics et les manga ).


palseches-copie-1
Chaque chose est un album de Julien Neel publié par Gallimard en 2006 dans la collection Bayou.Le format de cet album est particulier, puisqu'il est plus petit que les albums traditionnels, mais sauf erreur de ma part (ce qui est très possible ^^') les autres albums de la collection ont ce format également (c'est au moins le cas de RG).


http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/114077/mn/1248633022/Chaque-chose-Julien-Neel.jpg
Julien Neel prend le train pour se rendre au chevet de son père hospitalisé.

Mon avis :

Tout d'abord je tiens à m'excuser car j'ai été incapable de faire un synopsis satisfaisant, ce qui explique la pauvre phrase précédente et le fait que j'entre directement dans le vif du sujet.

Dans un style bien différent de celui de sa série Lou ! Julien Neel nous livre ici un album autobiographique (mâtiné d'un peu de fiction) dédié à son père et centré sur la relation père/fils.

Je me suis pris une belle claque avec cet album qui est loin de m'avoir laissé indifférent et m'a beaucoup touché et ému. L'histoire est vraiment superbement bien construite puisqu'il s'y mêle passé et présent grâce à d'habiles flashbacks et une belle mise en scène.

C'est assez difficile de parler de cet album sans courir le risque de trop en dire et de gâcher le plaisir des futurs lecteurs (raison pour laquelle je vais rester le plus vague possible ^^'), mais sachez que Julien Neel dépeint avec maestria la complexité des relations père/fils.

On sent beaucoup d'affection entre Julien et son père, ça n'est jamais vraiment clairement exprimé, mais ça transparait tout au long de l'album, à travers leurs gestes, leur non dits...etc. à travers chaque petite chose de leurs vies.Je pense que son père a du être vraiment fier et touché en voyant cet album qui lui était dédié, de voir qu'il a marqué son fils et dans un sens l'a aidé à devenir l'homme qu'il est aujourd'hui (moi je l'ai ressenti comme ça en tout cas).

Après ça vient peut être de mon ressenti et mon expérience personnelle, mais je trouve ça assez compliqué de montrer l'amour qu'on a pour son père (et réciproquement). Tout est beaucoup plus implicite qu'avec sa mère, il y a pas de grandes effusions, embrassades...etc. Je sais pas trop comment expliquer ça, mais c'est un peu comme si le fait d'en parler directement ou autre était perçu comme un signe de faiblesse.

J'aimerais avoir le talent de Julien Neel et pouvoir faire quelque chose d'aussi génial en hommage à mon père, lui montrer l'amour et le respect que j'ai pour lui et le remercier de tout ce qu'il a fait pour moi. C'est marrant n'empêche comme c'est beaucoup plus facile de parler et d'exprimer ses sentiments à sa mère plutôt qu'à son père.

Je ne sais pas si mes parents liront un jour cet article, mais j'ai envie d'en profiter pour leur dire que je les aime tous les deux et que je les remercie de nous avoir élevés comme ils l'ont fait, d'avoir fait de nous (mes frères, ma soeur et moi) des gens plutôt biens (on est pas parfaits non plus loin s'en faut ^^) et d'avoir (et d'être) toujours présents pour nous quand on a besoin. Un immense merci du fond du coeur à vous deux ^^

Je vais à nouveau m'excuser auprès de vous chers lecteurs, car ce n'était pas vraiment prévu mais ma chronique a un (gros) poil dérapé et je m'aperçois que j'ai pas tellement parlé de l'album en fin de compte. Mais bon faut croire qu'il m'a plus fait réfléchir, chamboulé et ému que ce que je pensais initialement

Dans l'ensemble l'histoire est traitée de manière "légère" dans la mesure où même si le sujet est sensible (l'hospitalisation du père...etc.) on ne sombre pas dans le dramatique et le pathos, il arrive à nous faire sourire même dans les moments les plus sombres.

J'ai également trouvé son coup de crayon assez différent de Lou ! les couleurs sont moins "flashy", son trait est plus fouillé et c'est une très bonne chose pour cet album car ça colle parfaitement à l'histoire et au message qu'elle transmet. 

En bref, un magnifique album touchant de sincérité, qui je pense fera écho à tous les lecteurs (de façon différente) et ne peut laisser personne de marbre. Merci à la KBD team sans qui je serai sans doute passé à côté. Un vrai chef-d'oeuvre !!

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 05:00

L'article du jour comptera pour le PAL sèches de Mo' et mon Reading Comic Challenge.


palseches-copie-1The reading Comics challenge logo1

 

Parker est un comic en noir et blanc de Richard Stark (scénario) et Darwyn Cooke (dessin). A l'heure actuelle deux tomes ont été publiés en France par Dargaud depuis mars 2010. Cette série est l'adaptation en comic de la série de romans noirs Parker écrit par Donald E. Westlake sous le pseudonyme de Richard Stark.


 http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205064728-couv-I400x523.jpghttp://bdi.dlpdomain.com/album/9782205067286-couv-I400x523.jpg


Parker est un truand sans foi ni loi et il a les nerfs. C'est sur que travailler dans le milieu de la pègre c'est loin d'être sans risques, mais être trahi et laissé pour mort par la femme qu'on aime ça a de quoi énerver. C'est ce qui lui est arrivé et Parker est bien décidé à se venger et à récupérer son dû...

 

Mon avis :

 

Je préfère annoncer tout de suite la couleur, Parker fait partie de mes gros coups de coeur de cette année et devient donc une des (multiples ^^') séries que je compte suivre assidument. Du coup comme toujours avec mes méga coups de coeur, j'ai un mal fou à en parler -_-'

 

On va donc suivre Parker, l'archétype même du gangster dur à cuire qui est prêt à tout pour se venger. Il ne reculera devant rien pour parvenir à se fins, il est froid, brutal mais également bougrement malin. Le genre de mec que tu préfères avoir comme ami plutôt que comme ennemi. Le fait que ce soit une crapule ne m'a pas empêché de beaucoup m'attacher à lui et de l'apprécier. Je me suis régalé à le suivre dans ses pérégrinations et à le voir exercer sa vengeance, quel qu'en soit le prix à payer.

 

Le dessin de Cooke retranscrit à merveille l'atmosphère des années 60 et du milieu mafieux américain. On se croirait dans un film de genre, un polar bien noir avec une ambiance à couper au couteau, autant dire que ça colle nickel avec le scénario de Westlake. Je n'ai pas lu les romans originaux, mais visiblement les fans de la série de romans n'ont pas du tout été déçus par l'adaptation en comic.

 

Bien que Parker soit un type sans état d’âme, utilisant de méthodes souvent brutales, le comic n’en est pas pour autant truffé de violence. On voit pas des mares de sang, de cervelle…etc. à toutes les pages, en général c’est plus suggéré (on a pas besoin d'un dessin pour comprendre ce qui se passe). Si bien que même les plus sensibles devraient quand même pouvoir prendre plaisir à suivre Parker.

 

Autant dire que je me suis méchamment réjoui à la fin du tome 2 lorsque j’ai lu : Parker reviendra prochainement ! J’ai hâte de pouvoir lire le tome 3 et de savoir ce qu’il va bien pouvoir se passer ensuite et à qui Parker va mettre une bonne correction.

 

En bref un comic bien noir, plein d'action et un « héros «   qui ne fait pas dans la dentelle. Je recommande à tous ceux qui aiment les bons polars à l’intrigue bien ficelée ou aux gens à la recherche d’un bon comic.

 

 

Question bonus : Bossez pour la mafia, ça vous tente ?

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 05:00

L'article du jour comptera pour 3 challenges de lecture à savoir le PAL sèches et le Roaarrr de Mo' ainsi que les BD du mercredi de Mango. Bon par contre aucune surprise sur le manga présenté vu que je l'avais annoncé hier.


BD2 logo des BD du mercredi de Mangojpg (1)palseches-copie-1pictosingelionpetit


Hikaru no go est un manga de Yumi Hotta (scénario) et Takeshi Obata (dessin), à noter que Yukari Umezawa une joueuse professionnelle de go a été consultante technique. La série compte 23 volumes au total édités par Shueisha au Japon et Tonkam chez nous depuis 2003. Hikaru no go a reçu le prix de la nouveauté du Prix culturel Ozamu Tezuka en 2003.


http://manga.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/3/image/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845802551_1_75.jpghttp://i61.servimg.com/u/f61/14/21/61/69/hikaru13.jpg


Un beau jour, Hikaru découvre par hasard chez son grand père un goban (plateau qui sert à jouer au go) hanté par l'esprit de Saï. Ce dernier était professeur de go sous l'ère Heian (qui a duré de 794 à 1185) et va initier Hikaru au go.

Mon avis :

C'est un des premiers manga que j'avais acheté pour mon boulot et j'ai pas du tout regretté cet achat car c'est une série qui vaut carrément le détour. Ce manga s'adresse à tous les lecteurs de quelque âge qu'ils soient et par rapport à d'autres shonen ne s'étale pas trop (23 tomes ça reste raisonnable et dans la moyenne). Hikaru no go est une série qui remplit parfaitement un pari très risqué à savoir parler et donner envie de jouer au go par le biais d'un shonen.

Pour faire un petit point de comparaison ce serait un peu comme si en France sortait une BD sur des jeunes joueurs d'échecs ou de dames, dit comme ça, avouons que ça donne pas forcément super envie. Et pourtant Hikaru no go remplit ses objectifs avec brio et parvient à nous initier au go et à nous donner envie d'y jouer (j'ai moi-même acheté un goban et des pierres suite à ma lecture de la série).

La clé de ce succès selon moi réside, dans le petit côté fantastique (le goban hanté par un maître du go) qui permet d'initier et de faire évoluer Hikaru de façon plus intéressante que s'il était seulement un élève qui apprend à jouer au go dans un club. La présence de Saï permet donc d'apprendre des anecdotes sur les origines du go, son évolution au fil des ans...etc.

Comme dans tout bon shonen, on va donc retrouver un héros (ici Hikaru) qui va se trouver des rivaux (d'autres joueurs visant à devenir professionnels de go) afin de progresser pour devenir toujours meilleur. Ces affrontements donnent lieu à des parties de go endiablées, qui sont très faciles à suivre puisque tous les mouvements et autres stratégies nous sont expliqués au fur et à mesure des tomes.

C'est avec ce manga que j'ai découvert le trait d'Obata et dont je suis très fan. Je le trouve "doux" et réaliste, pour moi ça passe super bien, il rend ses personnages vraiment attachants. Je trouve qu'il arrive à insuffler de la vie dans les personnages qu'il dessine.

Dans ce manga tout le monde s'y retrouve les joueurs expérimentés de go comme les néophytes complets (ce qui était mon cas quand j'ai ouvert le premier volume, je connaissais juste vaguement le principe et point barre). D'ailleurs dans l'édition française de nombreuses notes accompagnent les volumes, donnant des liens vers des sites internet où se renseigner sur le go, pour jouer en ligne, sur la fédération française de go...etc.

Tout est fait pour donner envie de jouer au go et ça marche, la preuve en est le fait qu'il y a eu un fort regain d'intérêt pour le go chez les jeunes japonais suite à la parution du manga et de l'anime (il en est allé de même dans les autres pays où le manga a été traduit).

En bref, ce manga est un excellent shonen qui permet de mieux appréhender ce jeu japonais qu'est le go. Un vrai tour de force puisque les auteurs parviennent à nous passionner pour un jeu qui nous est complètement étranger. A lire absolument si vous avez envie de découvrir le go de façon ludique !!


Question bonus : Vous connaissez le go ou pas du tout ?

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:38

L'article du jour entrera dans le cadre des deux challenges de Mo' à savoir le PAL sèches et le Roaarrr.


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Death Note (Desu Nōto en VO) est un manga de  Tsugumi Ohba (scénariste) et Takeshi Obata (dessinateur). La série s'est terminée en 13 volumes et a été publiée par Shueisha au Japon ( de mai 2004 à juin 2006), en France Death Note est publié par les éditions Kana depuis janvier 2007.

 

Ce manga a reçu 5 prix Japan Expo en 2007, le grand prix du Jury en catégorie manga et celui du meilleur scénario.Les 3 autres prix sont les prix décernés par le public à savoir le prix shonen, le prix du dessin et du scénario.


http://www.ac-paris.fr/serail/upload/docs/image/jpeg/2011-03/death_note_tome_1.jpghttp://media.biblys.fr/livre/24/22324-h350.jpg


Light Yagami est un adolescent brillant et sans histoires, tellement brillant qu'il s'ennuie énormément. Mais tout va changer le jour où il va mettre la main sur un étrange cahier aux immenses pouvoirs : le Death Note. Ce cahier permet à son possesseur de tuer les personnes  dont il connait le nom et le visage, simplement en y écrivant leur nom. Armé de ce cahier Light compte bien débarassé le monde du crime...

Mon avis :

Comme j'avais lu la série à sa sortie et qu'à l'époque je ne bloguais pas sur mes lectures, Death Note n'avait pas encore eu droit à son billet. Faute que je suis en train de réparer grâce au Roaarrr de Mo' qui permet de (re)découvrir d'anciens albums. J'ai d'abord découvert Death Note dans sa version anime avant de lire la version manga.

Quoi qu'il en soit Death Note est un excellent shonen au scénario diabolique et retors à souhait, qui nous happe du début jusqu'à la fin. On va suivre au cours des 12 tomes que comprend la série (le 13eme est plus un tome bonus plein d'explications sur l'histoire, avec des dessins, croquis...etc.), le jeune Light Yagami dans sa quête pour débarasser le monde du mal.

Pour parvenir à ses fins Light va tuer les criminels à l'aide du Death Note, ce qui finira par attirer l'attention d'Interpol et du mystérieux L. Ce sont ces deux personnages, tous deux de grands génies, et le bras de fer qu'ils se livrent qui rend Death Note si captivant. Tous deux rivalisent d'ingéniosité et de malice pour parvenir à leur fin et tels deux joueurs d'échecs, ils tentent de prévoir à l'avance les coups de leur adversaire et exploiter la moindre faille.

Un autre grand attrait de la série, c'est bien évidemment le Death Note et ses propriétés. Ce cahier provient du monde des Shinigamis (Les Dieux de la Mort) et recèle de nombreux pouvoirs, il obéit également à bon nombre de règles que l'on découvre et qu'on apprend au fil des tomes. La présence du monde des Shinigami (et le Death Note également) font que le manga repose sur une base fantastique, mais sans pour autant tomber dans l'excès et en faire un manga complètement irréaliste.

Si bien qu'on se prend vite au jeu et qu'en lisant on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'on ferait si jamais un tel carnet existait. L'histoire permet donc d'introduire une réflexion plus profonde sur l'espèce humaine, le bien et le mal...etc. Est-il vraiment possible de vivre dans un monde sans criminels ? Faut-ils tous les tuer ? Tuer des criminels est-ce un crime ?... et bien d'autres questionnements de ce genre auxquels il n'est d'ailleurs pas facile de répondre.

En plus de l'excellent scénario d'Oba, j'ai eu la joie de retrouver Takeshi Obata au dessin. J'aime énormément son style que j'avais découvert dans la série Hikaru no Go (dont je vous parlerai demain en principe lol) et je n'ai donc pas été dépaysé. Son trait colle bien à l'ambiance de Death Note et rend tous les personnages vachement attachants.

Par contre, il faut savoir que c'est un manga qui contient énormément de texte, donc même si les volumes sont semblables (en terme de taille et d'épaisseur) aux autres shonen, ils sont bien plus longs à lire. En plus si vous avez déjà vu l'anime, le manga papier ne vous réservera plus beaucoup de surprises (j'ai donc regretté de les lire après les avoir vus -_-') hormis le treizième tome qui comporte plein d'infos et d'extras sympas.

En bref Death Note a été et est toujours pour moi un énorme coup de coeur et une référence. Un scénario de toute beauté qui nous fait réfléchir, un savant cocktail d'action, d'enquête et de fantastique qui prend vie sous nos yeux grâce au dessin d'Obata. Que du bonheur !!!


Question bonus : Vous utiliseriez le Death Note si vous en aviez la possibilité ?

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 09:06

Mon article du jour va compter pour trois challenges différents à savoir le PAL sèches et le Roaarrr de Mo' ainsi que mon Reading Comic Challenge.


palseches-copie-1pictosingelionpetitThe reading Comics challenge logo2


Y le dernier homme est un comic de Brian K. Vaughan (scénario) et Pia Guerra (dessin). La série est terminée en 10 albums (60 issues américaines) et publiée en France par Panini Comics dans la collection 100% Vertigo, depuis 2008. Y le dernier homme a reçu le Will Eisner Award de la Meilleure série régulière en 2008.


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Yorick Brown est un artiste spécialisé dans l'évasion (il se sort de camisoles de force, menottes...etc.). Sa petite amie Beth est partie visiter l'Australie laissant Yorick seul, ce dernier s'occupe en essayant d'éduquer un singe capucin mâle baptisé Esperluette. Malheureusement un fléau inconnu va s'abattre sur la Planète, tuant tous les mâles de chaque espèce. Seuls Yorick et Esperluette ont survécu à ce fléau et vont devoir tenter de survivre dans un monde régi par les femmes...

Mon avis :

Une fois n'est pas coutume, je vais pouvoir parler d'une série dans son entier puisque Y le dernier homme comprend 10 tomes au total. J'ai beaucoup apprécié cette série et notamment le concept de l'extinction de la quasi totalité des mâles.  On va donc suivre les aventures de Yorick et de son singe Esperluette, les deux derniers mâles vivants sur Terre et derniers espoirs de l'humanité.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le fait que tous les hommes soient morts n'a pas pour autant rendu le monde meilleur, seulement moins pire. Par contre la mort des hommes a posé d'énormes problèmes, puisque certaines professions (surtout celles a responsabilités) étaient quasiment toutes occupées par des morts. Ce qui montre bien à quel point la parité est loin d'être respectée, ce qui est plutôt scandaleux d'ailleurs.

Mais il ne faut pas perdre de vue que si la situation inverse se produisait, de nombreux métiers vitaux seraient également en danger en raison du faible nombre d'hommes qui s'y trouvent (ça m'a d'ailleurs contrarié de voir dans la série que sans femmes, ils disaient qu'il n'y aurait plus de bibliothécaires, on est peu nombreux certes, mais on est là quand même diantre ! lol).

Par le biais de ce fléau, les auteurs nous font réfléchir sur bon nombre de problèmes que connaissent nos sociétés actuelles et ça fait plutôt froid dans le dos.  Malheureusement, je doute que dans l'immédiat (ni même dans l'avenir) les mentalités changent et qu'on puisse améliorer le monde dans lequel nous vivons.

 

Outre le fait de nous faire réfléchir, Y le dernier homme est un excellent comic "post-apocalyptique", plein d'action et au scénario très bien ficelé. Les personnages principaux sont tous très intéressants et on va les voir évoluer au fil des 10 tomes de la série. Le dessin de Guerra m'a beaucoup plu et m'a permis d'apprécier encore plus ma lecture.

Mon plus grand regret est le fait que la série se soit achevée en 10 tomes, je serai bien resté plus longtemps en compagnie de Yorick et d'Esperluette, mais bon comme dit le proverbe les meilleures choses ont une fin et Y le dernier homme ne fait pas exception.

En bref, un excellent moment de lecture, une série très bien pensée pleine d'action et d'émotion qui donne à réfléchir sur notre société actuelle et sur l'humanité.

 

 

Question bonus : Vous aimeriez être le dernier homme (ou la dernière femme) sur Terre ?

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 11:15

L'article du jour comptera pour deux challenges, le PAL sèches de Mo' et mon Reading Comic Challenge. Je me trompe probablement en disant ça, mais je pense qu'il n'est pas impossible qu'il rejoigne le Roaarrr Challenge à l'avenir (il le mériterait en tout cas ^^)


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L'art de voler est un graphic novel espagnol d'Antonio Altarriba (scénario) et Kim (dessin) publié par les éditions Denoël dans la collection Denoël Graphic depuis avril 2011. Cet album de 216 pages en noir et blanc avec son format particulier (semblable à celui d'un petit roman) a reçu le Premio nacional de Comic de meilleur Graphic novel en 2010 (prix espagnol qui existe depuis 2007 et qui fait que j'ai décidé de l'intégrer à mon challenge même si l'auteur n'est pas américain ^^)


http://www.images-chapitre.com/ima2/original/517/37602517_8384010.jpg
Antonio Altarriba a 90 ans le jour où il décide de se suicider (en mai 2001) en sautant du quatrième étage de la maison de retraite où il se trouvait. Son fils Antonio Altarriba nous raconte ici la vie de son père, à l'aide des notes prises par ce dernier avant sa mort.

Mon avis :

Une fois de plus, je me retrouve à me prendre une bonne grosse claque dans la tête par une oeuvre vers laquelle je ne me serais pas forcément tourné de moi même. Heureusement pour moi, j'ai la chance d'avoir un excellent libraire BD, passionné et toujours de bon conseil. Pour lui ça faisait parti des deux albums indispensables de l'année et je partage tout à fait son opinion.

Pourtant on peut pas vraiment dire que les témoignages historiques et les récits de vie soient forcément ma tasse de thé (mais j'ai quand même révisé mon jugement grâce à Mo' et son loto par exemple ^^) mais là je n'ai pu que tomber sous le charme de cette fresque espagnole, qui au travers de la vie d'Antonio Altarriba nous éclaire sur la situation espagnole au XXeme siècle.

Pour ce que valent mes souvenirs de mes cours d'histoire (c'est à dire pas tripette), il me semble bien que l'histoire espagnole est à peine effleurée, on parle vite fait de Franco et voilà. Mais L'art de voler permet d'entrer un peu plus en profondeur sur cette sombre période de l'histoire espagnole, de voir les conditions de vie de l'époque, la résistance espagnole...etc. et on voit tout ça de l'intérieur au travers du personnage d'Antonio.

Le dessin de Kim est généralement très réaliste, même si quelques passages oniriques très marquants viennent un peu changer la donne et délivrer quelques messages forts. L'album se découpe en 6 parties, plus ou moins longues. On voit d'abord Antonio qui se prépare à sauter puis viennent le troisième étage (qui raconte sa vie de 1910-1931), le second étage (de 1931-1949), le premier étage (de 1949-1985) et le sol (de1985-2001).

 

Du coup même si ça n'est pas dans mes habitudes de le faire j'ai quand même envie de vous mettre un petit extrait (en italique dans mon billet) de l'album (qui arrive juste avant le troisième étage) et que j'ai trouvé magnifique :

"Je peux donc certfiier qu'il se suicida de cette manière, je peux également affirmer qu'en apparence cela prit quelques secondes... Mais qu'il mit en fait quatre-vingt dix ans à tomber du quatrième..."

Voilà comment dès le début Antonio Altarriba arrive à nous happer et nous plonger dans l'histoire de son père et avec elle dans celle de l'Espagne du XXeme siècle. Si vous êtes doués en calcul vous avez déjà du vous rendre compte que je n'ai présenté que 5 parties sur les 6 de l'album, la dernière est en effet un peu à part.

 

Il s'agit du prélude au décollage, qui sur quelques pages nous explique la génèse de cet album et les raisons pour lesquelles Antonio Altarriba a décidé de raconter la vie de son père (lesquelles n'ont pas été sans me rappeler un peu Maus et Art Spiegelman). Ces quelques pages ne sont pas faites sous forme de BD, mais seulement de texte et de quelques croquis préparatoires, photos...etc. et sont vraiment très intéressantes.

Malgré les bons conseils de mon libraire BD, j'avoue bien volontiers avoir repoussé un peu ma lecture de cet album, car en le feuilletant il m'avait semblé dense et plein de texte et que ça allait me prendre un moment pour le lire. Belle erreur de ma part, l'ensemble est en fait très digeste et se lit plutôt rapidement contrairement à ce que son épaisseur laisse présager. Les 90 années d'existence d'Antonio Altarriba s'égrennent au fil des pages et nous livrent un témoignage sans fard et sans concessions sur la vie espagnole au XXeme siècle.

Un autre tour de force de cet album c'est d'arriver à nous faire revivre une période très sombre sans pour autant faire pleurer les violons ou nous abreuver de violence. Les images de guerre restent très "soft" mais parviennent malgré tout à nous en faire ressortir toute l'horreur et les conditions de vie déplorable de l'époque car "c'est ainsi en temps de guerre... on donne ou reçoit tout de gens qu'on ne revoit plus jamais". Je trouve même d'ailleurs que ces évocations des horreurs, sont bien plus puissantes que de les montrer directement, on s'en fait nos propres représentations, on se les approprie et elles restent gravées dans nos mémoires.

En bref, un album vraiment puissant qui nous apporte un magnifique témoignage sur l'histoire de l'Espagne du XXeme siècle, période historique que nous survolons alors qu'elle a marqué profondément les espagnols. Un bel et vibrant hommage à tous ces gens qui ont préféré "mourir debout plutôt que vivre à genoux". Selon moi un album indispensable à lire absolument et un énorme coup de coeur !!


Question bonus : Vous connaissez bien l'histoire espagnole (ou comme moi) pas du tout ?

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 06:00

Pas de présentation de BD pour aujourd'hui, mais cet article aura quand même un lien avec le neuvième art, puisque je vais vous parler d'un nouveau challenge BD.

Le PAL sèches de Mo' va se terminer à la fin du mois (c'est tristeuuuh) mais heureusement la grande manitou de la BD (à mes yeux ^^) revient avec un nouveau challenge encore plus audacieux et ambitieux.


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Le Roaarrr Challenge de Mo' est ouvert depuis le 1er septembre 2011 et durera jusqu'au 31 janvier 2013 (voir plus si affinités ^^), le but est  de présenter des oeuvres ayant reçu des récompenses  à Angoulême (Fauve d’Or, Prix Révélation, Prix du Jury Œcuménique de la Bande dessinée…) ou d'autres prix prestigieux.

Pour y participer il vous suffit d'aller vous inscrire par ici, ensuite vous n'aurez plus qu'à faire des billets en y ajoutant le joli logo du challenge et un lien vers l'article de présentation du challenge.Il vous faudra également faire apparaître le ou les prix reçu(s) par l'oeuvre que vous présentez et donner à Mo' le lien de votre billet, rien de bien sorcier en somme ^^

Ah oui, autre point positif, ce challenge est rétroactif (mais rien ne vous oblige à le faire), c'est à dire que si vous avez déjà publié des articles sur des albums primés, vous pouvez les comptabiliser pour le challenge (il suffit d'y rajouter le logo...etc.).

En plus comme Mo' est super sérieuse, bosseuse et que contrairement à moi elle est super balèze pour organiser des challenges, elle fournit aux participants la liste complète des oeuvres primées qui comptent pour son challenge (on a plus qu'à faire notre petit marché dedans ^^).

Voici donc la liste de mes anciens billets que je vais faire entrer dans le Roaarrr challenge (je vais éditer mes billets au fur et à mesure pour être en règle (j'ai pas encore eu le temps de tout faire ^^')) :

-Asterios Polyp (Fauve) Prix spécial 2011, Grand prix de la critique ACBD 2011 et le Will Eisner Award de la meilleure nouveauté en 2010

-Blast Prix des libraires 2010

-Doraemon (Prix culturel Ozamu Tezuka) Grand prix en 1997

-Fairy Tail (Prix Japan Expo) Meilleur Shonen en 2009

-Les Gouttes de Dieu (Prix Japan Expo) Meilleur Seinen 2011

-Ikigami préavis de mort (Prix Japan Expo) Meilleur Seinen 2010

-Journal d'une disparition (Prix Culturel Osamu Tezuka) Grand Prix en 2006

-Là où vont nos pères (Fauve d'Or) Prix du meilleur album en 2008 et Mention spéciale du Jury Œcuménique de la BD en 2008

 

-Les chemins de traverse Mention spéciale du Jury Œcuménique de la BD en 2011

 
-Maus (Fauve d'or) Alph-Art du meilleure album étranger en 1988 et 1993

-One Piece (Prix Japan Expo) Catégorie Manga - Prix Adaptation en 2006 et (Prix Japan Expo) Prix Jury/Catégorie Manga - Prix Shōnen en 2008

-Les petits ruisseaux Grand Prix de la Critique ACBD en 2007

-Polina Grand Prix de la Critique ACBD en 2011

-Seuls (Fauve) Prix jeunesse 9-12 ans en 2007 et (BD Boum) Prix Conseil Général en 2006

-V pour Vendetta (Fauve d'or) Alph-Art du meilleur album étranger en 1990

-Walking Dead (Will Eisner Award) Meilleure histoire continue


Ainsi s'achève mon billet de présentation et je vous invite toutes et tous à rejoindre Mo' dans cette grande aventure, car elle a fait un boulot monstre afin qu'on puisse tous découvrir un tas d'oeuvres primées et qu'avec elle on a l'assurance d'un challenge bien fait ^^

Donc attendez vous à recroiser par ici le super chouette logo de Mo' (peut être même très bientôt ^^)


Question bonus : Vous suivez les résultats du festival d'Angoulême ou pas du tout ?

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 06:00

Je reste dans le domaine du manga, même si le type de manga va changer. Comme hier, cet article entrera donc dans le cadre du PAL sèches de Mo' et de son Roaarrr Challenge.


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Doraemon est un manga humoristique de Fujiko Fujio (pseudonyme du duo Hiroshi Fujimoto et Motoo Abiko) publié en France par les éditions Kana depuis juin 2007 (la série a été publiée au Japon de 1969 à 1996 et compte 45 volumes au total) et à l'heure actuelle 15 volumes sont parus chez nous (le 16eme sortira le 7 octobre 2011). Doraemon a reçu le (Prix culturel Ozamu Tezuka) Grand prix en 1997. Bien que j'ai lu les 15 volumes, j'ai une fois encore la flemme de mettre toutes les couvertures, donc je n'en mettrai à nouveau que quelques unes.


http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/2/0/2/9782871299202.jpghttp://www.images-chapitre.com/ima1/original/372/19907372_1388639.jpghttp://photos.froggytest.com/d/55026-2/Doraemon+tome+12.jpghttp://ecatalog.dlpdomain.com/docs/albums/7807/9782505007005.jpg


Doraemon est un robot en forme de gros chat bleu, venu du futur pour empêcher le jeune Nobita Nobi de s'endetter sur des générations. Afin d'accomplir sa mission, Doraemon sort un tas de gadgets futuristes de sa poche ventrale pour venir en aide à Nobita, mais bien souvent ce dernier provoque des catastrophes avec...


Mon avis :

Exploit héroïque, pour une fois je n'aurai pas de mise en garde à vous faire quant à de la violence ou autre puisque ce manga s'adresse à tous les publics, y compris les plus petits. Dans cette série on suit les aventures de Nobita, un jeune japonais à lunettes timide, paresseux, peureux et maladroit et de Doraemon son robot venu du futur pour l'aider à ne pas faire trop de catastrophes.

On trouve plusieurs personnages récurrents dans la série Takeshi alias Giant, la brute qui martyrise tous ses camarades (surtout Nobita), Suneo le petit prétentieux qui aime se moquer de tout le monde (surtout de Nobita) et Shizuka la jeune fille dont Nobita est amoureux sans oser lui avouer.

L'action se déroule de nos jours, dans une petite ville (village) japonaise et nous présente le quotidien de Nobita et de ses amis, un quotidien plein de jeux, devoirs, moqueries, sports...etc. Les auteurs abordent tous les thèmes de l'enfance, les inquiètudes, les rêves...etc. de ces jeunes pré-adolescents (le travail scolaire, les relations avec les autres, l'amitié...etc.).

Chaque volume contient plusieurs petites histoires, dans lesquelles Doraemon utilise un ou plusieurs gadgets pour essayer de résoudre les problèmes de Nobita ou l'aider à comprendre des choses de la vie. Les petites histoires sont souvent amusantes et délivrent un petit message ou une morale à la fin (pas toujours).

 

J'aime bien ce format de "comic strip" (je le mets entre guillemets car les histoires font toujours plusieurs pages et non pas quelques cases) qui permet de lire les volumes sans prises de tête, en une ou plusieurs fois selon son envie. Il est même du coup possible de lire les tomes dans n'importe quel ordre (même si du coup on peut ptet passer à côté de quelques personnages secondaires ou autre).

Au niveau du dessin, le trait est plutôt classique et fait un peu penser à du Tezuka (dont je suis pas forcément méga fan ^^') ce qui me laisse à penser que ça ne plaira peut être pas à tout le monde. Mais je trouve que pour ce genre de manga humoristique ça colle plutôt bien et ça rend le tout plus sympa à lire.

J'aime beaucoup Doraemon et ses différents gadgets, certains sont très farfelus, d'autres plutôt bien pensés ou intéressants et c'est toujours un régal de les découvrir et de voir à quelle "catastrophe" ils vont bien pouvoir conduire.

 

Un autre point que j'apprécie énormément dans ce manga, c'est le fait qu'il n'a pas forcément été créé et pensé pour s'exporter (selon moi), tout est typiquement japonais et permet donc d'apprendre énormément de choses sur la culture japonaise, ses traditions...etc. (que ce soit au niveau des fêtes, des spécialités culinaires, jours fériés...etc.) ça permet donc d'apprendre tout en se divertissant.

J'ai pas l'impression que Doraemon soit super populaire et connu en France, la preuve en est le fait qu'il ait été publié par chez nous si longtemps après la fin de la série au Japon. Mais le fait est que Doraemon est un véritable phénomène de société au Japon, donnant lieu à de nombreux produits dérivés, plusieurs séries d'animation et une trentaine de films d'animation (un par un entre 1980 et 2010).

 

Si bien que depuis 2008 Doraemon a été choisi par le ministère des affaires étrangères comme ambassadeur d'anime pour promouvoir la culture japonaise à l'étranger (ce qui n'est pas rien quand même ^^).

En bref, Doraemon est un manga humoristique culte au Japon, je le trouve très divertissant et il a l'avantage de pouvoir être lu à tout âge (des manga pour jeunes et très jeunes en France il y en a pas des tonnes non plus) en plus il permet d'apprendre énormément de choses sur la vie quotidienne des japonais et de leurs enfants.

 

En bref (bis) un très bon manga que je recommande à toutes et à tous, sans distinction d'âge.


Question bonus : Vous auriez aimé avoir un robot du futur pour vous assister pendant votre enfance ?

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